Le Courrier de Bovet rompt l’isolement des détenus par la correspondance depuis 1950

Le Courrier de Bovet propose à toutes les personnes incarcérées en France d’établir une correspondance régulière

Créée en 1950 par Madame de Bovet sous le nom de « Courrier aux Prisons », l’association Le Courrier de Bovet propose des correspondances épistolaires pour rompre l’isolement des personnes privées de liberté.

Dans le cadre d’un partenariat national avec la direction de l’administration pénitentiaire, l’association met en relation les détenus qui le souhaitent avec des bénévoles membres de l’association, sous couvert d’anonymat. Ces liens désintéressés apportent un soutien inestimable aux femmes et aux hommes qui vivent une incarcération.

Des progrès en orthographe et en expression pour les familles des personnes en détention

La Fondation Voltaire a pris contact avec l’association ; elle leur offert des accès au service en ligne de perfectionnement en français du Projet Voltaire. Ainsi, les proches des personnes détenues, s’ils le souhaitaient, pouvait en bénéficier. L’objectif ? Favoriser la réussite scolaire des enfants des personnes incarcérées et contribuer à les rétablir dans leur rôle éducatif. 

 

40%

des personnes incarcérées ne reçoivent aucune visite

Le partenariat entre Le Courrier de Bovet et la Fondation Voltaire, noué début 2024, est totalement pertinent. Difficile de surmonter ses maux quand on ne parvient pas à les mettre en mots. En permettant aux proches des personnes détenues de se perfectionner en français, la Fondation Voltaire contribue à briser un cercle infernal. Une meilleure maîtrise du français, c’est la possibilité pour les proches de mieux comprendre les rouages de l’univers carcéral, les procédures judiciaires et administratives et, in fine, d’apporter un meilleur soutien et un meilleur accompagnement à leur proche incarcéré. 

Caroline D
Adhérente au Courrier de Bovet